Ces derniers se sont mis à courir dans les couloirs pour éviter les explosions provoquées par ces feux d’artifice improvisés. Sur les photos on peut voir certains élèves se protéger la tête avec leur cagoule ou d’autres crier devant les flammes colorées de ces feux de bengale improvisés ! Certains sacs à dos portent encore les marques des balles que les élèves ont reçues dans le dos. Cet incident spectaculaire s’est produit entre les cours et est – selon nos informations – l’œuvre d’étudiants de l’établissement et non de l’extérieur. Les images de l’événement ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux, certains comparant le lycée polyvalent de la ville de Seine-et-Marne à Poudlard, l’école de sorcellerie d’Harry Potter.

“Ma fille a fait une crise d’asthme”

Il n’y a pas eu de blessés selon le presbytère. L’aile du bâtiment a été évacuée. Seuls quelques dégâts matériels et des brûlures sur le toit ont été observés. Mais les pompiers n’ont pas été appelés. “Pourtant, il y a eu de l’émotion, tout à fait légitime, chez certains élèves accompagnateurs”, confie de son côté le recteur de Créteil. Certains parents se sont rendus sur les réseaux sociaux locaux pour dire que leurs enfants étaient choqués par ce “14 juillet” improvisé. “Ma fille quand elle m’a appelé ce matin, elle était très choquée, elle faisait une crise d’asthme, je lui ai dit de rentrer à la maison. On voit clairement dans les vidéos la violence de ce qu’ils ont fait. Il aurait pu prendre feu”, s’inquiète Djamila Belhadj, parent d’élève. “Nous avions très peu d’informations avant qu’un e-mail nous soit envoyé vers midi nous informant que les auteurs avaient été localisés et c’était tout.” « C’est effrayant, ça veut dire que tout peut arriver dans cette école, c’est horrible ! conclut la mère, agacée par la gestion de l’incident. Le magasin recherche activement les auteurs de l’incident. Une procédure disciplinaire a été engagée. “Le presbytère condamne les vidéos et leur circulation. Ce qui se passe ensuite, c’est que les vidéos sont échangées entre étudiants et cela devient un jeu. Nous ne voulons pas rendre public ce type d’incidents”, a précisé le presbytère de Créteil. Une plainte auprès des autorités est également en cours.