La requête a été entendue jeudi matin à huis clos par le tribunal de commerce de Marseille, dont le siège social de la marque est à Gémenos, dans les Bouches-du-Rhône. L’acceptation de la société est prononcée jusqu’au 22 mars 2023, a annoncé France 3 Provence, information confirmée à l’AFP par l’avocat de la société, Me Bernard Bouquet. Le tribunal de commerce n’a pas pu être joint dans la soirée pour confirmer cette information, l’un des représentants du CSE indiquant pour sa part ne pas avoir eu connaissance de la décision qui a été rendue.
Les commerçants “non essentiels” ont été contraints de payer leurs loyers
San Marina a déclaré mardi subir le contrecoup de la décision de la Cour de cassation, qui a obligé, en juin, les commerçants dits non essentiels, qui avaient dû garder leurs portes fermées pendant la restriction du printemps 2020, à payer leurs loyers. .
L’entreprise, qui avait été cédée début 2020 par Vivarte à Stéphane Collaert, avait déjà annoncé au printemps 2022 un plan de sauvegarde du travail (PSE) “portant sur 152 des 680 postes” et “l’aménagement du parc de magasins de Au moment de l’ouverture des négociations avec Vivarte, on parlait de 230 magasins, l’enseigne en revendiquait 163 mardi.
L’administration, qui a informé mardi le comité social et économique (CSE) de l’enseigne de cette demande de reprise, précise que PSE devrait être “temporairement suspendu” pendant la période d’observation post-reprise.
Début août, une autre marque française de prêt-à-porter, Camaïeu, avait déposé un dossier de redressement judiciaire, invoquant “les suites” de l’arrêt de la Cour de cassation.
Le secteur de la distribution textile, notamment dans la classe moyenne, souffre depuis des années en France. L’activité reste compliquée cette année dans un contexte d’inquiétudes sur le pouvoir d’achat, incitant de nombreux consommateurs à différer leurs achats de vêtements, considérés comme moins prioritaires que l’alimentation ou les articles pour enfants, par exemple.
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Le monde avec l’AFP