• À lire aussi – Signes de vandalisme : la CAQ pose un autocollant anti-intimidation Le candidat et député de La Peltrie n’en est pas à sa première campagne électorale, mais cette fois il va “très loin”. “Nous avons franchi une ligne qui n’aurait jamais dû être franchie”, s’est-il plaint hier. Son affiche montée sur un poteau électrique dans une rue de L’Ancienne-Lorette est maintenant peinte à l’encre rouge et l’élu est représenté avec « un trou de balle dans le front ». “Evidemment, c’est une menace de mort et c’est totalement inacceptable”, a déploré M. Cairo, qui en est à sa septième élection législative. C’est totalement quelqu’un qui semble vouloir m’attaquer de manière extrêmement violente. Pire que jamais Le politicien chevronné a vu nombre de ses pancartes vandalisées lors des récentes campagnes électorales. Mais cette fois, c’est du jamais vu, dit-il. “Je n’ai jamais vu un niveau d’agression et de violence de cette ampleur, où nous avons des menaces de mort claires, où nous avons de la violence physique, à la violence armée, comme dans notre cas.” L’adjointe politique de M. Cairo, Nathalie St-Pierre, se dit préoccupée par ce climat de violence. Elle a également demandé à être accompagnée d’une présence masculine “pour se sentir plus en sécurité” lors du porte-à-porte.
Lévesque et Guilbault aussi Plus tôt en campagne électorale, son collègue et député de Chauveau Sylvain Lévesque avait également porté plainte à la police après qu’une image de son affiche électorale dégoulinante de sang ait circulé sur les réseaux sociaux. L’auteur des images sanglantes a été arrêté par la Sûreté du Québec (SQ) peu de temps après. Le même médicament a été essayé par la vice-première ministre Geneviève Guilbault. “Il y a une sorte de recrudescence des intimidations, des violences, des menaces”, constate Éric Caire. Cependant, l’affiche vandalisée restera en place. Il n’est pas question de l’abolir, affirme Éric Caire, dont l’équipe a apposé un autocollant « Ne cédons pas au harcèlement » en guise de réponse. “Je veux en faire un symbole de résistance. Je veux en faire un symbole pour montrer à ces gens que l’intimidation ne me fera pas reculer. Je vais continuer ma campagne, je vais continuer à aller voir les citoyens.” Le Service de police de Québec a confirmé qu’une plainte a été déposée. Mais s’il s’agit d’un électif, il devrait être transféré à la SQ. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.