La demande de mise en liberté déposée la semaine dernière par les avocats de Cédric Jubillar auprès des juges a été rejetée dans la soirée du mercredi 21 septembre. La défense a fait appel de cette décision. Une audience devant la cour d’appel est prévue prochainement. Les avocats de Cédric Jubillar demandent la libération de leur client, avec un bracelet électronique. Une étude de faisabilité a été lancée par la justice cet été. Des agents du Service pénitentiaire d’entrée et de probation (Spip) ont récemment rendu un avis négatif à l’issue de cette enquête, mais fondé sur un hébergement qui n’était pas destiné à Cédric Jubular.

Une résidence en question

En effet, l’appartement qu’il a visité, situé en Occitanie, était en partie en travaux. Mais un deuxième appartement rénové à côté du premier ne présenterait aucun dommage technique. C’est cette résidence qui sera en réalité mise à disposition par un proche du suspect principal. Début octobre, lors d’une audience d’appel, les avocats du mari de Delphine Jublar envisagent de faire valoir que cet hébergement serait compatible avec une sortie surveillée. Par ailleurs, le peintre plâtrier doit être entendu au bureau des magistrats, ce vendredi 23 septembre, au tribunal correctionnel de Toulouse. Enfermé depuis le 18 juin 2021, Cédric Jubular, 35 ans, est soupçonné d’avoir tué sa femme, Delphine Jubular, dont le corps reste introuvable. L’infirmière du Tarn, 33 ans, a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, à Cagnac-les-Mines (81). Elle devait commencer une nouvelle vie avec un autre homme et avait demandé le divorce. Une situation mal vécue par Cédric Jubillar, qui reste le maître dans cette affaire. Il nie toute implication dans l’enquête sur le meurtre de sa femme.