Un geste qui lui déplaît. “Je pèse tout le temps mes mots”, a déclaré Jean-Luc Mélenchon dans son micro du quotidienrépondant au journaliste qui lui demandait s’il regrettait ses propos de soutien à Adrien Quatennens, ce jeudi devant l’Assemblée nationale. “C’est vous qui regrettez ce que vous avez dit”, a-t-il ajouté en touchant le visage du journaliste, qui a alors frémi.

“Un geste d’intimidation”

Le patron de La France insoumise a été critiqué après avoir “loué le courage et la dignité” de son lieutenant, qui a reconnu avoir giflé sa femme avant de quitter ses fonctions de coordinateur de La France insoumise. Ce geste n’est pas passé inaperçu sur les réseaux sociaux. “Le geste d’intimidation par excellence. Regardez le recul du collègue une seconde plus tard”, écrit Sophie de Ravinel, journaliste à Figaro qui suit spécifiquement La France insoumise pour le titre.

“Des oublis malheureux”, ironise Bompard

De quoi inciter le député LFI Manuel Bompard à ironiser en partageant plusieurs photos d’Emmanuel Macron, la main sur la joue d’Édouard Philippe lors de la remise du prix le 7 mai, ou encore sur le visage de Roch Kaboré, le président. burkinabé. “Vous avez oublié de dénoncer la violente claque de Macron au président burkinabé Roch Kaboré, peut-on lire sur le compte Twitter de cet ami proche de Jean-Luc Mélenchon. A l’époque, ce geste était jugé inapproprié par les médias et les personnalités africaines, comme le rapporte l’AFP. “Et vous n’avez rien dit sur la violente gifle de Macron au Premier ministre Edouard Philippe. Quel regrettable oubli !”, ironise l’élu des Bouches-du-Rhône. Les relations entre du quotidien et La France insoumise est tendue depuis des mois. La tension est montée d’un cran mardi lors d’une conférence de presse du parti. Un journaliste de l’émission a interrogé les députés sur le tweet de Jean-Luc Mélenchon, créant un moment d’inquiétude. Le groupe parlementaire a, pour sa part, dénoncé un “rassemblement malhonnête”.