ALAIN JOCARD / AFP Adrien Quatennens, Danièle Obono et Jean-Luc Mélenchon, le 27 juin 2017 aux Invalides. AFFAIRE QUATENNENS – Juste une précision, pas de “minimisation”. Huit jours après les révélations du Canard Enchaîné sur les violences, dont une gifle, commises par Adrien Quatennens contre sa femme et après le message de soutien très critiqué de Jean-Luc Mélenchon, pressions et critiques ne retombent pas sur La France Insoumise (LFI). Danièle Obono, l’une des élues du parti, a tenté de couper court aux critiques et procès de déconnexion visant son groupe : “Une gifle, c’est de la violence”, écrit-elle en début de message posté ce jeudi 22 septembre sur les réseaux sociaux. réseaux. « Des dizaines, des centaines, des milliers de femmes. Vos sœurs, mères, copines, partenaires, collègues, la personne assise juste à côté de vous dans le métro vivent cette violence. Ce sont eux les victimes”, ajoute-t-il.
“Faire passer le message”
« Vos amis, pères, amants, frères commettent cette violence. Ce ne sont ni des monstres ni des saints”, poursuit-il. “Ce sont des hommes violents parce qu’ils sont traversés par cette violence (…) Cela ne favorise personne, ni les victimes, ni le mouvement, encore moins les personnes impliquées, que de les minimiser”, conclut-il. demandant aux militants du parti de “faire passer le message”.
Rebelles et révolutionnaires, faites passer le message. N’abandonnons pas !✊🏾♀️
— Adjoint Obono (@Deputy_Obono)
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Faut-il y voir une critique publique du leader du mouvement, Jean-Luc Mélenchon, qui semblait (encore) faire passer son message ce jeudi devant l’Assemblée nationale ? “Je pèse mes mots tout le temps”, a-t-il répondu aux questions des journalistes lui demandant s’il regrettait ses tweets.
Depuis ses tweets lors de “l’affaire Quatennens”, Jean-Luc Mélenchon n’avait pas pris la parole. Il l’a fait ce matin…
— Quotidien (@Qofficiel)
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“Sans doute, mais conforme à ce que j’ai déjà dit et à ce que disait aussi Jean-Luc Mélenchon : une gifle, c’est inadmissible”, a-t-il répondu à un journaliste du Monde qui voyait dans ce nouveau message “un doute, dans le sujet, des mots . de Jean-Luc Mélenchon’.
Sans conteste, mais conforme à ce que j’ai déjà dit et à ce qu’a dit aussi Jean-Luc Mélenchon : une gifle…
— Adjoint Obono (@Deputy_Obono)
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Dimanche, l’ancien candidat à la présidentielle a dénoncé “les brutalités policières, la surveillance médiatique, les réseaux sociaux”, tout en saluant la “dignité” et le “courage” d’Adrien Quatenens. Avant de tenter d’arranger la situation dans un deuxième tweet : « Une gifle est inacceptable dans tous les cas. Adrien accepte. C’est bien “.
Jean-Luc Mélenchon pourra s’expliquer un peu plus samedi soir sur France 2, où il sera l’un des invités de la nouvelle émission de Léa Salamé, diffusée à partir de 23h10 et intitulée Quelle époque !.
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