“Les contrôles effectués par l’exploitant n’ont révélé aucune radioactivité dans l’air ambiant ni à l’extérieur”, a précisé l’ASN, précisant que l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) sera présent jeudi pour “réaliser des mesures complémentaires dans l’environnement”.
Une imprimante “a pris feu”
L’événement, dû à une “imprimante qui a pris feu”, a duré environ une heure, a précisé l’inspecteur en chef de l’ASN Christophe Quintin. L’incendie a été maîtrisé par l’intermédiaire de l’entreprise. Par ailleurs, une quarantaine de sapeurs-pompiers, “dont des équipes spécialisées dans les risques technologiques”, ont été mobilisés sur les lieux, a indiqué la préfecture de la Drôme. “Le départ de feu détecté à l’intérieur d’un atelier d’usine a été éteint par les équipes de sapeurs-pompiers mobilisés sur les lieux”, a précisé la préfecture, selon laquelle “le centre opérationnel du département a également été relevé mais l’appareil sur place”, dans un communiqué. Libération. . L’usine emploie 950 personnes, fabrique du combustible pour les réacteurs, tant pour les centrales nucléaires que pour les centres de recherche.
Uranium solide et en poudre
Le feu a été détecté à 16h25, selon la préfecture, et l’exploitant a prévenu l’ASN à 17h10, selon cette dernière. “Il y a eu un départ de feu dans un atelier, après quoi les équipes de sécurité sont intervenues, permettant de le maîtriser rapidement”, a expliqué Framatome, spécialisée dans la fabrication de combustibles pour réacteurs nucléaires. L’imprimante a pris feu dans un lieu où des matières nucléaires étaient entreposées dans des “boîtes en plexiglas”, a précisé Christophe Quintin. Cet uranium était solide. Il y a aussi 1,7 kg d’uranium sous forme de poussière récupérée sur le site, mais “assez loin du foyer”, a-t-il ajouté. Le feu s’est déclaré dans un local de 20 mètres carrés, selon la préfecture.
Un “dispositif de suivi”
“Les mesures de radioactivité ont été réalisées par l’exploitant sur les filtres des cheminées”, précise l’inspecteur de l’ASN. Le personnel a été évacué, la production dans ce bâtiment a été arrêtée et toutes les installations de l’usine ont été sécurisées, selon l’exploitant. Framatome a mis en place « un dispositif de surveillance pour prévenir tout nouveau départ de feu dans les locaux concernés », selon l’ASN, qui l’a autorisée à « lever son plan d’urgence interne ».
