En mars dernier, au plus fort de la guerre en Ukraine, elle était passée presque inaperçue. Pourtant, c’était déjà bien parti. Il s’agit de l’opération Cigogne, le sujet qui a récemment alimenté le débat entre la première dame française Brigitte Macron et son homologue ukrainienne, Olena Zelenska. Selon les informations de BFMTV et TF1, les deux femmes se sont rencontrées, mardi 20 septembre, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

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Pendant plus d’une heure, les deux épouses de chefs d’Etat ont pu discuter à l’”Ukrainian Institute of America”, rapporte sans cesse la chaîne d’information. Et l’opération Cigogne était au centre des discussions. Cela consiste-t-il en cela ? Il s’agit d’une opération que les deux femmes ont entamée ensemble au début de la guerre, dont le but est de permettre l’accueil d’enfants ukrainiens gravement malades afin qu’ils puissent poursuivre leur traitement contre le cancer dans les hôpitaux français. Evacués de Pologne, une vingtaine d’enfants ukrainiens gravement malades ont atterri lundi à l’aéroport d’Orly. Accueillis par nos bénévoles, ces enfants et leurs familles ont été pris en charge dans des hôpitaux à travers la France. \u2764\ufe0f pic.twitter.com/NzoqNwm11B — Croix-Rouge fr (@CroixRouge) 22 mars 2022 En mars dernier, Olena Zelenska s’était publiquement émue de ce soutien symbolique de l’Etat français aux enfants impliqués dans le conflit, au point qu’elle ne peut plus être prise en charge correctement en Ukraine. Parallèlement, grâce notamment aux volontaires de la Croix-Rouge, l’opération Cigogne a ramené sur le sol français une vingtaine d’enfants de la zone de guerre pour être soignés dans nos hôpitaux, bien souvent accompagnés d’au moins un de leurs parents et d’éventuels frères et sœurs. . La rencontre entre Birgitte Macron et Olena Zelenska, qui n’avaient jamais eu l’occasion de se rencontrer jusqu’à présent depuis le début de la guerre, a également évoqué la scolarisation des enfants ukrainiens réfugiés en France.