20 000 euros d’indemnités ont également été perçus par cet éleveur de moutons jugé lundi 19 septembre. A la barre, l’accusé a admis avoir eu des rapports sexuels mais a consenti : “Elle a dit que j’étais l’homme de sa vie, mais j’étais ivre et j’ai cédé à ses avances”, a-t-il déclaré. L’enquête avait également révélé qu’il était le père de l’enfant de la jeune femme, tombée enceinte alors qu’elle n’avait que 14 ans. La jeune femme s’était rapprochée de son agresseur, marié à sa sœur, avec la mort de son père.
“Une allumeuse”, selon lui
Les premières agressions, qui allaient des caresses aux rapports sexuels, ont commencé alors qu’il n’avait que 12 ans, parfois même à l’écurie. Elle tombe enceinte deux ans plus tard, subit un déni de grossesse et ne s’en rend compte qu’au bout de quatre mois et demi. Placée dans une maison de post-partum, elle se rend compte de l’influence de son beau-frère et du caractère non consensuel de cette relation. Il décide d’y mettre un terme et porte plainte. Mais l’homme la menace, l’insulte en public et distribue des photos de la jeune fille nue à son lycée. En garde à vue depuis près de trois ans à Limoges, en Haute-Vienne, le quinquagénaire a préféré traiter sa belle-sœur de “séductrice”. Une défense étayée par de nombreux témoignages de la famille de l’accusé. Les membres de la famille de la victime ont déclaré n’avoir rien vu ni rien entendu. Jeudi, le procureur général avait requis une peine de douze ans de prison.