Le tribunal de Paris, qui a tranché en urgence, “suspend les résultats liés à la décision de ne pas retenir la candidature” de Virginie Calmels et “condamne Les Républicains” à lui verser “la somme de 5.000 euros”, confirmant cette décision. “Ici, je rétablis mes droits”, a tweeté Mme Calmels.
Le processus en question
Le 29 août, la haute instance LR avait rejeté la candidature de Mme Calmels, arguant qu’elle n’était pas à jour des cotisations du 22 juillet. Mais cette condition, “n’étant publiée et communiquée aux membres que le 25 juillet 2022, privait nécessairement Mme Calmels de la possibilité de régulariser sa cotisation avant l’échéance du 22 juillet”, a estimé le tribunal.
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En outre, cette date du 22 juillet “doit être considérée, à l’évidence, comme une condition nouvelle par rapport à celles prévues par le statut et le règlement intérieur”, qui “comportent des clauses ambiguës”, note le tribunal, qui renvoie au juge des besoins d’évaluation de ces clauses.
Mme Calmels a annoncé sa candidature le 23 août, sur une ligne “équilibrée” et “au coeur des courants LR”. Il doit désormais remplir les conditions de parrainage (485 députés et dix députés) pour pouvoir se présenter.
L’élection présidentielle du parti de droite est prévue pour le week-end des 3 et 4 décembre. Les candidats déclarés sont le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau, le secrétaire général LR Aurélien Pradié et le maire d’Orléans Serge Grouard.
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Le monde avec l’AFP