Les Insoumis ont tranché mercredi après-midi lors d’un meeting : ils ne demanderont pas à leur collègue Adrien Quatennens de démissionner de son poste de député du Nord. “Il a démissionné de son poste de modérateur, ça suffit”, a expliqué à la presse le député LFI Manuel Bompard, entouré de responsables multipartites du Nupes.

Rousseau en demandait plus

Après avoir reconnu les gestes violents – dont une gifle – à l’encontre de sa femme, avec qui il est en instance de divorce, Adrien Quatennens avait annoncé qu’il se “retirerait” de ses fonctions de coordinateur national du LFI, le poste le plus élevé à l’intérieur. La députée écologiste Sandrine Rousseau, qui se veut à la pointe de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, a réclamé plus, estimant qu’Insoumis “devait tout soutenir”, y compris son mandat. Sa demande n’a pas été suivie. Au sein des Nupes, cependant, beaucoup estiment que le député ne devrait plus être exposé, ni parler au nom des Nupes, au moment de l’enquête. Egalement cloué mais pour “violences psychologiques envers son ancien partenaire”, le patron d’EELV Julien Bayou a pour sa part “retraité” de ses fonctions de co-président du groupe écologiste à l’Assemblée mardi après-midi. “Il faut juste donner un signal”, a déclaré à l’AFP l’ancienne numéro deux du parti Sandra Regol. VOIR AUSSI – Affaires Quatennens et Bayou : ‘C’est le naufrage moral de la gauche’, estime Jordan Bardella