“Face à l’interpellation légitime des femmes, des féministes, des personnes victimisées et qui se sentent blessées à chaque fois qu’une histoire de ce type apparaît dans les milieux politiques, nous avons un devoir supérieur, un devoir de représentativité” en tant qu’”élues des Français, », a-t-il expliqué à France Info le député EELV pour justifier cette « décision collective ». “On est un parti féministe, donc on s’est mis en toute transparence au service des voix de femmes” et “on a fait ça la seule façon de montrer qu’on ne faisait pas semblant et qu’on ne se cachait pas c’était de faire un temporaire retrait de Julien Bayou’”, a-t-elle poursuivi. . “Sera [tant que c’est] nécessaire, ce n’est pas trop compliqué de reculer, il suffit de donner un signal”, a-t-il ajouté, tout en précisant qu’il n’a pas encore entendu la commission interne chargée du dossier.
“Briser la santé morale des femmes”
Il a également confirmé que la co-présidente Cyrielle Chatelain est celle “qui se rend seule, au lieu d’aller à deux” à Matignon mercredi pour un entretien avec la Première ministre Elisabeth Borne. “Une fois la rumeur passée, il est important de mettre les choses au clair sur Julien, sur son ex-petite amie”, a-t-il ajouté. “Nous ne remplaçons pas la justice, mais il y a des femmes qui demandent à pouvoir agir dans la paix absolue. notre travail, notre devoir, c’est de leur permettre de le faire”, a également justifié le député. Mardi après-midi, après des heures d’hésitation, le bureau du groupe écologiste à l’Assemblée a décidé de suspendre Julien Bayou de ses fonctions de coprésident. La pression était au rendez-vous, 24 heures après les accusations de la députée EELV Sandrine Rousseau de “comportements susceptibles de briser la santé morale des femmes” à la télévision. L’ancienne finaliste des qualifications a indiqué qu’elle hébergeait “depuis longtemps” une ex-compagne “très déprimée” de l’intéressé. L’écoféministe a assuré qu’”il y en a évidemment pas mal” qui s’inquiètent de ces attitudes, suscitant une “enquête journalistique en cours”.