Les réactions indignées se multiplient et se font entendre. De part et d’autre de l’échiquier politique, les affaires impliquant successivement l’Insoumis Adrien Quatennens et l’écologiste Julien Bayou suscitent de vives critiques. D’abord sur les faits, ensuite sur la façon dont la gauche – plus que maladroitement – gère la situation. Sur France Info mercredi 21 septembre, le vice-président RN Jordan Bardela n’a pas hésité dans son commentaire, estimant qu’on assiste au “naufrage moral de la gauche”. Lire aussi Accusé de turpitude morale, Bayou quitte la coprésidence d’un groupe écologiste dans l’attente d’une enquête interne “C’est la gauche “faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais” qui passe son temps à s’ériger en modèle de vertu, en malfaiteur légitime, à donner des leçons à toute la terre.” C’est le message que l’eurodéputé du parti a voulu faire passer dans la flamme. Selon lui, le fait que les partis Nupe soient “dans de tels cas” les amène à un moment de vérité. “Tous ces gauchistes, qui passent leur temps à dire que dès qu’il y a le moindre soupçon il faut qu’il y ait une démission, avant même qu’il y ait une enquête… Quand on voit que ça les concerne à gauche, là il peut rester en sa place, il n’y a pas de problème », s’agaçait-il. Pour le candidat permanent du RN à la présidentielle, “tout cela n’est que pure hypocrisie”, et “la gauche trébuche aujourd’hui sur le tapis”. Les propos tenus par Jean-Luc Mélenchon sont aussi “hallucinogènes”, et “ces gens passent leur temps, quelle que soit la situation, à défendre l’agresseur”.