Par ordonnance du 12 septembre, celui qui est désormais le patron de la fédération Les Républicains 31 sera jugé pour recel de plainte diffamatoire, recel de violation du secret professionnel et recel de prise illégale d’intérêt, selon cette source judiciaire confirmant une information de Mediacities . . Deux autres personnalités seront jugées avec lui : Marc Menvielle, ancien numéro deux des finances publiques en Occitanie, et Frédéric Sartorelli, ancien employeur de Corinne Vignon.

Intervention dans la campagne législative

L’affaire date de l’entre-deux tours des élections législatives de 2017. Alors que les deux candidats faisaient campagne, Corinne Vignon était la cible d’une plainte pour travail clandestin, lancée par Marc Menvielle, directeur adjoint des finances publiques de la région Occitanie. avait été traduit en justice. Une accusation qui ne l’a pas empêchée d’être élue députée aux dépens de Laurence Arribagé. A l’ouverture de l’information judiciaire en janvier 2021, le parquet de Toulouse avait fait état “d’une opération frauduleuse et coordonnée visant à entraver cette campagne”. Marc Menvielle avait dénoncé, sans en informer sa hiérarchie, sans enquête préalable, des événements pouvant nuire à Corinne Vignon, en faveur de Laurence Arribagé, avec la complicité d’un juge, selon une source proche de l’enquête. Le juge en cause, Patrice Michel, alors substitut du procureur de Toulouse et aujourd’hui à la retraite, n’a pas été inculpé lors de l’enquête mais a été placé sous le statut plus favorable d’assistant témoin, selon une source proche de l’enquête. Par conséquent, il n’est pas renvoyé au pénitencier. Corinne Vignon, astrologue amateur ainsi que vendeuse, avait fait trois horoscopes quelques années plus tôt, pour une somme d’environ 200 euros, sans les déclarer. Ces événements, objets du signalement de travail d’infiltration, puisqu’ils étaient jugés ridicules, le parquet de Toulouse avait définitivement classé la procédure sans suite.