• À lire aussi : Legault présente ses excuses à sa femme Joyce Echaquan • A lire aussi : Etudiants sommés de changer d’adresse : l’ex-ministre libéral dénonce les tactiques QS • À lire aussi : Hôpital Joliette : ‘C’est pas réglé’, répond Marc Miller à François Legault Le cortège « Dehors la CAQ », semblable à la « Parade de la liberté » de janvier dernier, défilera devant le bureau électoral du premier ministre sortant à deux jours du scrutin. Accusant la Coalition Avenir Québec (CAQ) d’utiliser la crise sanitaire comme incitatif pour «créer des bouleversements sociaux, humains, émotionnels et économiques dans la société québécoise», l’organisme d’escorte «Dehors la CAQ» estime que cela pourrait se reproduire si la CAQ est élue pour un second mandat. “Nous craignons une répétition de la part du gouvernement, qui commence déjà à se manifester, entre autres en vaccinant les enfants de moins de 5 ans et en soulevant une 7e, une 8e vague. On veut aussi entamer une conversation pour identifier les solutions possibles et envisager l’avenir autrement”, peut-on notamment lire sur l’événement Facebook du convoi. Les manifestants réclament également des enquêtes indépendantes sur divers dossiers, dont la gestion du ministère de la Protection de la jeunesse “qui n’est pas en mesure de remplir son rôle auprès des familles québécoises”. PCQ n’est pas impliqué La gestion de la pandémie par la CAQ est l’un des principaux champs de bataille du Parti conservateur du Québec (PCQ), qui reproche régulièrement au gouvernement sortant les mesures qu’il a prises pour ralentir la progression de la COVID-19, depuis plus de deux ans. Cependant, le PCQ ne semble pas impliqué dans l’événement. « Je ne sais pas de quoi vous parlez », a répondu Éric Duhaime mardi lorsqu’on l’interroge sur la manifestation contre la CAQ qui se prépare pour le 1er octobre. “Nous ne sommes aucunement liés à cette manifestation” du 1er octobre contre la CAQ, a précisé Cédric Lapointe, l’attaché de presse d’Éric Duhaime, par la suite dans un communiqué écrit en début de soirée mardi. La loi électorale réglemente également l’ingérence des partis pendant la période préélectorale. Par conséquent, il est interdit aux supporters d’organiser une activité destinée à encourager ou à nuire à un parti si cela entraîne des frais, tels que la conception et l’impression de documents, la création d’un site Web ou l’achat de publicité sur les réseaux sociaux. – Avec la collaboration de Taieb Moalla, Journal de Québec