Une première plainte, déposée en mai 2021, a été rejetée par le même juge quelques mois plus tard au motif qu’elle n’était pas suffisamment étayée. Mais le juge a accepté une version modifiée du procès en janvier, puis a rejeté mardi la requête de McDonald’s pour le rejeter. Byron Allen, un Afro-Américain, accuse le géant de la restauration rapide de refuser de diffuser des messages publicitaires sur les chaînes qu’il possède via ses sociétés Entertainment Studios Networks et Weather Group depuis qu’il en est devenu propriétaire. L’homme d’affaires accuse également McDonald’s d’avoir créé un système avec, d’une part, des frais publicitaires pour les chaînes appartenant à des Blancs et, d’autre part, des frais publicitaires pour les chaînes destinées à la communauté afro-américaine. Les publicités paient moins là-bas, dit-il. “Nous pensons que les preuves montreront qu’il n’y a pas eu de discrimination et que les allégations d’Entertainment Studios sont sans fondement”, a déclaré l’avocate de McDonald’s, Loretta Lynch, dans un message à l’AFP. “Leur plainte concerne les revenus, pas les problèmes raciaux, et les allégations sans fondement des plaignants ignorent à la fois les raisons commerciales légitimes de McDonald pour ne pas investir davantage dans leurs chaînes et les relations commerciales de longue date de l’entreprise avec divers propriétaires”, a-t-elle ajouté. Selon Byron, McDonald’s a dépensé environ 1,6 milliard de dollars en publicités télévisées aux États-Unis en 2019, mais seulement 0,31 % de cette somme est allée à des médias contrôlés par des Afro-Américains, même si cette communauté représente environ 40 % des clients des fast-foods du pays.