“Au moment où j’ai reçu cette femme, elle était dans un état très dépressif, elle était dans un très mauvais état, elle a aussi tenté de se suicider quelques semaines plus tard”, a-t-il ajouté, précisant également : “C’est apparemment pas mal, j’ai seulement entendu un témoignage L’enquête journalistique semble être en développement. Pour voir ce contenu Twitter, vous devez accepter les cookies Réseaux sociaux. Ces cookies permettent de partager ou de réagir directement sur les réseaux sociaux auxquels vous êtes connecté ou d’intégrer des contenus initialement publiés sur ces réseaux sociaux. Ils permettent également aux réseaux sociaux d’utiliser vos visites sur nos sites et applications à des fins de personnalisation et de ciblage publicitaire. autoriser
Je gère mes options Julien Bayou avait signalé début juillet auprès du Figaro une rupture “qui ne constitue en aucun cas une violence sexiste ou sexuelle ou un comportement inapproprié envers qui que ce soit”. “Malheureusement, c’est une histoire qui se termine dans la douleur et une rupture qui s’accompagne de menaces à peine voilées contre moi et d’une forme d’instrumentalisation que je ne peux que déplorer”, a-t-il ajouté.

Enquête interne

“La cellule d’enquête et de sanctions contre les violences sexuelles et sexistes a été occupée cet été et fait son travail”, a déclaré à l’AFP la numéro 2 et adjointe d’EELV Sandra Regol. Une cellule intra-parti “dont le fonctionnement est autonome, transparent, volontaire et indépendant du parti et de ses dirigeants”, a précisé mardi le parti dans un communiqué, assurant qu’il était “pleinement mobilisé dans la lutte contre les violences faites aux femmes”. Selon le communiqué, “la cellule a été saisie en juillet 2022 sur un signalement impliquant Julien Bayou”. Cellule qui “en fonction de l’urgence et de la gravité des faits allégués”, “peut décider de mesures provisoires”. Le responsable a fait valoir que Julien Bayou subissait déjà un délai de rétractation dans l’attente des conclusions de l’unité interne. M. Bayou a cependant prononcé le discours de rentrée puis a tenu une conférence de presse lors des journées d’été du parti à Grenoble fin août.

Retrait de l’Assemblée

Devant l’ampleur de l’affaire, il a finalement été décidé mardi matin de retirer la coprésidence du groupe écologiste à l’Assemblée, lors d’une réunion du groupe à l’Assemblée, en présence de 23 députés écologistes, selon des informations de franceinfo. Julien Bayou restera à la retraite de la coprésidence du groupe pendant toute la durée de l’enquête et en attendant, c’est Cyrielle Châtelain, l’autre coprésidente, qui présidera seule. En revanche, Julien Bayou reste secrétaire national d’Europe Ecologie-Les Verts. Le groupe écologiste à l’Assemblée nationale dit “prendre acte” de la décision Julien Bayou. “Cette situation ne vaut pas la peine d’être abandonnée”, a souligné l’équipe dans un communiqué publié mardi soir. Il prétend également prendre très au sérieux la voix des femmes et la question de la violence à l’égard des femmes. La position du groupe a été arrêtée “sans anticiper les conclusions de cette affaire et pour assurer la tranquillité du retour au parlement”. « Chez les écologistes on n’évite aucune question », avait assuré un peu plus tôt Sandra Regol, face au passage aux Insoumis, dont de nombreux cadres, Jean-Luc Mélenchon en tête, critiqués pour leur réaction à l’affaire Quatennens. Interrogé sur le chef de la France Insoumise, le Premier ministre a déclaré qu’il était “évidemment extrêmement choquant qu’il y ait quelqu’un qui minimise la violence domestique”. L’ancien candidat à la présidentielle a tweeté sur “les brutalités policières, le voyeurisme médiatique, les réseaux sociaux”, tout en louant la “dignité” et le “courage” d’Adrien Kutenens. lire aussi Damien Abad visé dans une enquête sur une tentative de viol après la plainte d’un élu