“Bien que nous ayons divisé par deux les pertes du journal en 2021 et près de 25% à fin août 2022, nous avons encore besoin d’argent pour accompagner notre retour à l’équilibre, qui est prévu en 2026”, a rappelé le dirigeant. En 2021, les pertes quotidiennes se sont élevées à 7,9 millions d’euros, contre 12 millions en 2020. Malgré cette tendance encourageante, l’échéance de sortie, initialement fixée à 2023, est devenue hors de portée après la crise sanitaire et l’augmentation du prix du papier entré. l’économie. Lire aussi : Article destiné à nos abonnés Bruxelles veut légiférer pour préserver l’indépendance et la liberté des médias en Europe
Vigilance accrue des employés
L’ancien codirecteur de Libération (Deny Olivein a cédé le poste à Amandine Bascoul-Rome au début de l’été) dit s’être tourné “naturellement” vers M. Kretinsky – après avoir présidé CMI France, il y est toujours. l’un des administrateurs – lorsqu’il a fallu trouver le successeur de Patrick Drachi. Le patron d’Altice ne voulait plus remettre d’argent dans le quotidien qu’il avait placé, en 2020, dans le Fonds de dotation pour une presse indépendante, censé garantir l’indépendance du journal. Outre ces 14 millions, l’industriel “a convenu avec le FDPI que sa fondation soutiendrait l’action de ce dernier, qui prendrait la forme, notamment, d’un don d’un million d’euros et d’une représentation au conseil d’administration du fonds. Liant son EP Corporate Group caritatif au fonds de dotation qui détient Independent Press SAS et finalement Libération, le patron de CMI (Marianne, Elle, Franc-Tireur, etc.), qui assure dans un communiqué “Je crois en l’avenir” de Libération , il a donc obtenu un poste d’administrateur. Il vous reste 13,08% de cet article à lire. Ce qui suit est réservé aux abonnés.