Après 25 nuits sous tentes, dans les allées Jules-Guesde, une centaine de migrants ont été pris en charge ce mardi 20 septembre au matin. Plusieurs dizaines de tentes ont été démontées et le matériel d’hébergement doit être récupéré par les migrants et les associations cet après-midi du 20 septembre. Il y avait 30 participants des administrations et du département de la Haute-Garonne. Selon les informations recueillies sur place par “La Dépêche”, les migrants ont été transférés vers des centres d’accueil, situés notamment à Toulouse, Roques-sur-Garonne et Saint-Lys.
141 personnes se sont présentées aux services de l’Etat et du Département de leur propre initiative
Le départ des immigrés, de leur propre initiative, a été coordonné par les services de l’État, sans recours à la police. Un meeting décisif s’est tenu vendredi 16 septembre sous le haut patronage du préfet de la Haute-Garonne et en présence de représentants des immigrés, d’associations et de collectivités (Toulouse ville et département). “La main tendue par le préfet a été confisquée. Ce matin les opérateurs de l’Etat, du Département étaient présents, pendant 8 heures, pour accueillir les jeunes qui se trouvent dans le camp. Trente-six agents, dont cinq du Département ont été mobilisés dans un accueil portatif”, a indiqué sur place la sous-maire Nathalie Guillot-Juin. « Les immigrés étaient admis pour un entretien, pour fournir des documents, pour évaluer leur situation administrative et pour les orienter. Les mineurs sont pris en charge par le Département, et s’il s’agit de personnes reconnues majeures, mais ayant pris le juge en appel, c’est à l’Etat, tout à fait exceptionnellement et péjorativement, de les prendre en charge, jusqu’à ce que leur statut soit tranché par le juge des enfants ». Ce mardi en début d’après-midi, la préfecture de Haute-Garonne précise que 141 personnes se sont présentées aux offices, ce mardi 20 septembre. Au total, 137 personnes ont témoigné dans le cadre de leur appel pendant devant le juge des enfants, dans le cadre de leur demande de reconnaissance de minorité.
Soutien de l’Etat “à titre exceptionnel et dérogatoire”
« Ainsi, comme le préfet s’y était engagé, ils sont exceptionnellement et exceptionnellement accueillis à partir d’aujourd’hui dans un centre de résidence ou un hôtel (couverture d’hébergement et de nourriture), au moment de l’arrêté de leur recours, dans lequel ils bénéficieront d’un accompagnement social et administratif. . par une institution sociale de l’État. Un contrat d’hospitalité doit être signé par chaque personne, afin qu’elle soit en accord avec les règles de vie du lieu.” La préfecture ajoute que deux majeurs entrent dans la procédure de demande d’asile (DNA – dispositif national d’accueil) et à partir d’aujourd’hui ils sont également hébergés par l’Etat. Enfin, deux personnes ont été prises en charge par le Conseil préfectoral de la Haute-Garonne, dont les services étaient également présents, pour le logement et l’évaluation de leur minorité.