Depuis, le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) a reçu plusieurs plaintes, précise la même source, ajoutant que chaque nouveau plaignant est entendu par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP). , responsable de l’enquête. Parmi les plaintes reçues figure celle d’une femme qui a dénoncé un viol dans l’ancien bureau du journaliste en 1995, alors qu’elle avait alors 24 ans. L’écrivaine Bénédicte Martin, qui accorde lundi une interview à Libération (article réservé aux abonnés), a également porté plainte le 12 septembre, pour une agression sexuelle qui aurait eu lieu en novembre 2003, a appris franceinfo de même source, confirmant le calendrier informations. Un autre écrivain a témoigné anonymement dans les colonnes du journal, affirmant que lui aussi avait été violé dans le bureau de l’ancienne présentatrice. Interrogée, Jacqueline Laffont, l’avocate de Patrick Poivre d’Arvor, n’a pas répondu, mais a déclaré à Libération qu’elle contestait tous les faits qui lui étaient reprochés. L’affaire a éclaté en février 2021 lorsque l’écrivain et journaliste Florence Porcel a porté plainte, accusant l’ancien animateur de l’avoir forcé à avoir des rapports sexuels en 2004 et une fellation en 2009. Nanterre menait une enquête préliminaire pour quatre mois de poursuites et plus. plus de 20 femmes avaient témoigné. La majorité des incidents signalés étaient prescrits, l’enquête a été classée sans suite en juin. Fin novembre 2021, Florence Porcel s’était constituée partie civile pour être déférée à un enquêteur pour une nouvelle enquête. Cette information judiciaire n’avait été ouverte en décembre que pour les événements de 2009, ce qui avait été contesté par la défense du journaliste devant la section du mandat se plaignant de “refus d’informer”. En juin dernier, la cour d’appel de Versailles avait donné raison à Florence Porcel, estimant que l’information judiciaire devait désormais porter “sur tous les événements”, y compris ceux de 2004. L’enquête est en cours.