Deux décisions radicales, qui ont changé le sort du match et alimenté de nombreuses discussions dimanche en Ligue 1. Lors de Nice-Monaco, Bastien Dechepy n’a pas hésité à expulser Jean-Clair Todibo après 5 secondes à l’Allianz Riviera. Premier de l’histoire du championnat de France. Le défenseur du Gym a écopé d’un carton rouge pour une faute sur Abdallah Sima, qui se dirigeait vers la surface adverse. Un châtiment sévère que beaucoup de Nicéens ont vécu comme une injustice. D’autant que le SCO s’est trouvé une chance de s’imposer en Côte d’Azur, en s’appuyant sur sa supériorité numérique (0-1). Interrogé à ce sujet sur la chaîne L’Équipe, Pascal Garibian a soutenu lundi la décision de Bastien Depechy. « M. Todibo a été expulsé pour avoir détruit un but, a expliqué le patron des arbitres français. Techniquement, pour nous, il n’y a rien de mal à cette décision. L’arbitrage commence dès le coup d’envoi. l’erreur, l’arbitre considère que le joueur fautif a annulé une occasion de but, la seule sanction disciplinaire qu’il peut prendre est d’expulser le joueur fautif, étant donné que M. Sima a fait la différence et ouvert la voie vers le but.
Garibian n’aurait pas exclu Loco
En revanche, le Gharibyan est moins bien compris sur l’autre exclusion controversée du week-end. Lors de Reims-Monaco, Bradley Locko a été renvoyé au vestiaire à la 22e minute par Marc Bollengier pour avoir accidentellement écrasé la jambe de Breel Embolo. “Monsieur Loko dégageant un ballon et finissant son geste sur la jambe du joueur monégasque, pour nous la suspension est très grave. Nous aurions préféré ne pas voir ce carton rouge”, a reconnu le chef des arbitres. Guidés par ce carton rouge, les Rémois ont subi la loi monégasque, avant de s’incliner lourdement face à Auguste-Delaune (0-3).