La tension monte d’un cran à Toulouse. Après avoir manifesté pendant deux jours sur le périphérique et semé le chaos sur le périphérique le lundi 19 septembre 2022, les forains prévoient de nouveaux blocages dans la Ville Rose le mardi 20 septembre.
Mode escargot
Lundi 19, face à l’enlisement de la situation et en l’absence d’accord avec la mairie de Toulouse pour tenir la fête de la Saint-Michel, ils ont de nouveau lancé une opération escargot. Parallèlement, ils demandent une table ronde avec la mairie de Toulouse et la préfecture. Seule une réponse positive à cette demande était de nature à les apaiser. La réponse n’était pas arrivée dans l’après-midi… “Cet après-midi, nous envoyons une lettre à la mairie. Nous demandons une table ronde. Nous voulons rouvrir la discussion avec la mairie et la préfecture”, a déclaré Arnaud Baca, représentant de la fédération des salons en Occitanie, à Actu Toulouse. Voir le tweet
Au centre-ville un mardi ?
A défaut d’accord avec la mairie sur l’avenir de la Fête Saint-Michel, la Fédération des Parcs des expositions de France avait annoncé la couleur : “Pendant un mois, les parcs des expositions vont donc investir dans différents points stratégiques de Toulouse jusqu’à 19h (hors week-end) si aucun accord n’est trouvé avec la commune ». Vidéo : actuellement sur Actu Pour le mardi 20 septembre, la tendance est donc à un renouveau d’un mouvement qui mettra à nouveau les camions des showrooms dans les rues de l’agglomération. Comme vendredi, ils partiront de l’autoroute à péage Toulouse-Nord à 14h00 pour rejoindre la rocade. Le convoi a pu, cette fois, se diriger rapidement vers le centre-ville qui était la cible des forains lorsqu’ils ont enregistré leur “plan de bataille” lundi en début d’après-midi.
Les forains réunis
Après plusieurs semaines de discussions, les gens du showroom sont toujours aussi heureux. En particulier, la base qui est impatiente de voir des progrès notables pour son camp. Pour certains forains, notamment les plus jeunes, “il est temps d’agir”. Face aux propos du maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, qui a jugé, en milieu de semaine, dans une lettre, que la manifestation des Forains « est de nature à empêcher la création d’un climat de confiance » dans le négociations sur l’avenir de Saint-Michel, certains forains veulent amener le conflit à quelque chose de plus difficile. A partir de mardi ?
Sans réponse jugée valable, “ce sera plus dur mercredi”
Si les modalités d’action plus dures ne sont pas documentées et donnent lieu à des discussions au sein de la communauté foraine, tous les forains s’accordent à dire que « sans réponse autoritaire des autorités ici mardi soir, les actions engagées seront plus difficiles que mercredi. Depuis ce week-end les forains ne cachent plus leur rage. Francis, qui dirige le train fantôme, vient à la fête de la Saint-Michel depuis 47 ans : « J’ai croisé toutes les générations de Toulousains sur mon manège, en toute sécurité. La récompense est cette décision qui ne relève pas du bon sens… Pour le maire le carnaval n’apporte rien alors que le public s’y intéresse. Pour nous, la décision du maire est une exécution sur sommation”, regrette-t-il.
Certains forains pensent qu’ils n’ont plus rien à perdre
Alors que dans trois semaines, ils partiront pour Perpignan et son parc des expositions, certains d’entre eux estiment n’avoir plus rien à perdre et ne veulent pas que l’exemple de Toulouse fasse jurisprudence pour d’autres villes. La fédération des espaces d’exposition de France est convaincue que “la seule et unique perspective” de la mairie “est de rayer définitivement de la carte” cet événement qui incarne “le 5ème plus grand espace d’exposition de France”. Est-ce que cet article vous a aidé? A noter que vous pouvez suivre Actu Toulouse dans l’espace My Actu. En un clic, après inscription, vous retrouverez toutes les actualités de vos villes et marques préférées.