C’est une affaire qui oscille vers la gauche. Le député rebelle français Adrien Quatennens a annoncé ce dimanche 18 septembre qu’il quitterait ses fonctions de “coordinateur” de son parti après avoir reconnu avoir giflé sa femme, l’incitant à témoigner. Ces révélations provoquèrent diverses réactions au sein des Nupes. Si Jean-Luc Mélenchon ou Mathilde Panot ont salué la décision “courageuse” d’Adrien Quatennens, d’autres, comme Sandrine Rousseau, portent un autre regard et souhaitent aller plus loin. “Je ne le salue pas, je salue plutôt le courage de Céline Quatennens”, a-t-il déclaré ce lundi sur le plateau de C À vous, sur France 5.

“Ce n’est pas possible”

“Une gifle est un crime”, rappelle le député EELV. Dès lors, selon elle, il n’est “pas possible” pour Adrien Quatens de continuer dans ses fonctions politiques. “Il est important que les politiciens donnent l’exemple”, poursuit-il. “Il faut le retirer de tout discours public, ce n’est pas possible, on ne peut le souligner ni le promouvoir tant que la directive n’est pas terminée”, explique Sandrine Rousseau, ajoutant qu’elle ne souhaite pas “préjuger” la décision du tribunal. Ce retrait est nécessaire pour Sandrine Rousseau car c’est un “signal” envoyé aux “230.000 femmes victimes de violences conjugales”.