Les représentations sociales font partie des facteurs influençant la décision des femmes de consommer ou non du cannabis en période périnatale. Les représentations sociales désignent un ensemble d’opinions, de croyances, d’attitudes, de normes sociales et de perceptions qui se formulent dans les relations sociales, les expériences personnelles et celles de ceux qui les entourent. Malgré la pertinence de documenter cette question, peu d’études ont été menées pour y répondre, et donc les résultats présentés dans ce résumé doivent être interprétés avec prudence. L’objectif de cette synthèse est de décrire les représentations sociales des femmes enceintes et allaitantes à la lumière des recherches menées sur le sujet et d’identifier plus précisément les facteurs qui influencent la perception du risque sanitaire associé à la consommation de cannabis en périnatalité. période. Les résultats de la synthèse montrent que :

La majorité des femmes interrogées croient qu’il n’est pas sécuritaire de consommer du cannabis pendant la période périnatale. certaines femmes enceintes maintiennent la conviction que le cannabis est une substance naturelle et donc sans danger pour l’enfant à naître. l’opinion favorable véhiculée par l’environnement immédiat sur le cannabis semble soutenir les comportements de consommation de cannabis chez les femmes enceintes et allaitantes ; les étiquettes sociales négatives associées à la consommation de cannabis par les femmes enceintes semblent influencer la décision de certaines femmes de réduire ou même d’arrêter de consommer du cannabis. Certaines femmes enceintes pensent que consommer du cannabis les aide à soulager l’anxiété, les troubles du sommeil, les nausées, la perte d’appétit notamment. l’information partagée par les professionnels de santé sur les risques liés à la consommation de cannabis en période périnatale apparaît succincte et peu précise aux yeux de certaines femmes ; Les femmes enceintes ou allaitantes qui ont une opinion plus favorable de la consommation de cannabis sont souvent plus jeunes, ont généralement de faibles revenus ou un faible niveau d’éducation et consomment une ou plusieurs substances psychoactives.