Publié à 14h39
                Philippe Teisceira-Lessard La Presse             

La directrice de l’Environnement, Valérie Plante, a indiqué lundi que le dossier devrait évoluer cette semaine et que la Ville “n’acceptera pas d’être prise en otage” dans un différend commercial. L’entreprise de construction EBC a quitté les chantiers de Montréal-Est et de Saint-Laurent en juillet avec ses hommes et sa machinerie. Un litige de paiement entre EBC et Veolia – l’entreprise qui a remporté le contrat municipal – est à l’origine de cette paralysie. L’usine de Saint-Laurent devait ouvrir cet automne — après plusieurs reports. L’usine de Montréal-Est est moins avancée. Ce sont des projets d’une valeur totale de 340 millions. “La Ville ne donnera un chèque en blanc à aucune entreprise pour des dépassements de coûts”, a déclaré lundi Marie-Andrée Mauger au conseil municipal. Il s’agit de la personne responsable des dossiers environnementaux au sein du comité exécutif de Valérie Plante. PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE « La Ville ne donnera un chèque en blanc à aucune entreprise pour des dépassements de coûts », a déclaré Marie-Andrée Mauger, responsable des dossiers environnementaux au comité exécutif de Valérie Plante. Il a ajouté: «Il est de notre responsabilité de gérer correctement les fonds publics et nous ne ferons aucun compromis à ce sujet. […] Nous n’accepterons pas d’être l’otage d’un litige commercial entre l’entreprise à qui nous avons confié un contrat et ses sous-traitants. » Le Conseil attend cette semaine des nouvelles de la compagnie d’assurances Veolia, qui devrait garantir l’achèvement des travaux, a précisé Mme Mauger. L’élu a été interrogé par l’officier de l’opposition Alan DeSousa. “Ces usines coûtent déjà plus cher que prévu et seront livrées avec des mois, voire des années de retard”, a-t-il déclaré. Montréal avait attribué ces deux contrats à la société Suez en 2019, mais cette dernière a depuis été rachetée par Veolia.